Société Bertin
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Naviplane N300-X
 
- Avec une jupe soufflée (boudin) il n’y a pas de problème majeur (en principe…) aux décollage & atterissage. On peut se poser directement sur le fond ou sur de petites cales. La jupe s’écrase. Au démarrage de la sustentation, le « boudin » se gonflera toujours et soulèvera l’engin jusqu’à établissement du coussin d’air. 
- Avec les jupes droites du N300, c’est plus problématique. Il est évident que si nous les écrasons trop en posant sur le fond ou sur de petites cales, il va se former de gros plis aléatoires et lors du lancement de la sustentation la (ou les) fuite d’air au niveau des plis risque d’être telle que le coussin d’air ne pourra pas se créer. Il faudrait soulever le N300 à la main, éventuellement redresser les jupes, puis lancer la sustentation. Pas très commode ni élégant… Ou mettre des cales pratiquement de la même hauteur que les jupes, mais au moindre obstacle ça accrochera.

• Parking avec le N300 « grandeur » :
    Sur le  « grandeur », on voit bien sur les photos que même au parking, sustentation coupée, les jupes restaient droites
et n’étaient aucunement en compression. De mes lectures, il me semble que plusieurs solutions avaient été testées:
Des « plots » gonflables et des trains d’atterrissage.
    Un système à « trains » me paraît plus facile à faire sur la maquette en utilisant ce qui se trouve dans le commerce
pour les avions plutôt que d’essayer de bricoler des plots gonflables (et qu’il faut aussi rétracter) fiables.

• Type de trains :
Il y a trois contraintes à prendre en compte :
- Le poids : Le coussin d’air est efficace pour soulever de lourdes charges, mais tout poids supplémentaire engendrera une augmentation de la conso électrique. 
- L’encombrement : Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il y a peu de place dans le plénum en dehors des jupes. Donc, les trains doivent se loger à l’intérieur des jupes internes situées aux 4 coins du plénum.
- L’eau : J’espère toujours pouvoir « voyager » sur l’eau, pouvoir le « poser » et « redécoller ». Les trains sont donc appelés à tremper dans l’eau.

3 grandes familles sont disponibles :
- Les trains dits « mécaniques » : Le mécanisme est actionné par un servo ou petit moteur indépendant. La partie mécanique ne craint pas l’eau mais il faudrait placer le servo dans la coque et commander le train via un système de renvois & tringles équipées de soufflets d’étanchéité. Pas impossible, mais mes tentatives de dessin d’un système ont montré que ça devient vite assez compliqué et lourd pour avoir un truc fiable. Et il en faut 4.
- Les trains dits « électriques » : Le mécanisme, le moteur et le système électronique sont tous intégrés dans le même boitier se branchant directement sur le récepteur. Très simples d’emploi, mais assez lourds, plutôt chers et n’aimeront pas du tout faire trempette : On ne peut pas dissocier mécanique et électronique.
- Les trains dits « pneumatiques » : Le train est actionné par un vérin alimenté par l’air comprimé d’une petite bonbonne embarquée. La commande se fait par une électrovanne. Il est très simple de commander les 4 trains sur un circuit d’air comprimé unique. Le train lui-même peut tremper dans l’eau sans problèmes. Il suffit d’avoir un passage étanche des 4 tuyaux d’air à travers le fond. Me paraît assez simple à installer. Côté prix et poids, faut voir…
Donc à priori, les trains seront de type « pneumatiques
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